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La vie en r'Oz...

7 avril 2013

Nam Ou River

 

Après la journée non-mémorable passée à Dien Bien Phu, journée qui marque la fin de notre séjour vietnamien, il est grand temps de passer à autre chose : direction le Laos !

Et valait plutôt mieux être motivé parce que c'est à 5h00 que décollait le bus...

Si on y regarde de seulement de loin, les deux pays voisins semblent beaucoup se ressembler. Mais en fait, ils n'ont rien à voir, et il ne nous faut pas longtemps pour nous en rendre compte.

Dès le passage de la frontière, c'est saisissant : les douaniers sont souriants et rigolent entre eux... Nous passerons d'ailleurs notre première heure laotienne à attendre un bus (ça aussi ça allait être révélateur pour la suite : au Laos, rien ne sert d'être pressé, "no rush" semble être le mot d'ordre de tout le monde^^) accompagné d'un guide pour touristes français, Sophié, dont je me rappelle encore le rire tout aigu et communicatif.

Bref, après un long trajet en bus (petite parenthèse parce que j'ai envie de m'attarder un peu sur le "long trajet" pour bien resituer le contexte. Je l'ai dis, ici, pas la peine d'être pressé. Non seulement ton bus roulera à 2 à l'heure, mais si ton chauffeur doit revenir demi-heure de route en arrière pour aider un autre copain à essayer de réparer son propre bus qui semble avoir rendu l'âme, b ma fois tu le fera. Même si la pause midi que tu as prise avant n'était censée durer que 20 minutes au lieu d'une heure, tu prendras le temps pour ce détour. Façon on s'en fou, personne n'est pressé^^).

Bref, après ce long trajet de bus donc, nous arrivons à Muang Khuaw. Ce petit village sera notre refuge le temps d'une simple journée, afin d'attendre la prochaine barque qui descendra la Nam Ou River sur plusieurs jours pour rejoindre Luang Prabang. Muang Khuaw n'a rien de spécial en soit, mais nous profitons de la belle journée pour nous balader et découvrir les environs. Derrière le beau pont suspendu se trouve le cœur du village, ou la plupart des gens habitent. Un coin vivant, entre les enfants qui jouent et se chamaillent dans la poussière et les adultes qui dégustent des brochettes de buffles en se sifflant un nombre impressionnant de petits verres d'alcool de riz entre chaque bouchée. J'aurai réussi à m'échapper cette fois et à esquiver la dégustation mais Flo a manqué de persuasion sur ce coup-ci et a fini par gouter. Sans rentrer dans les détails, je suis bien contente de m'être abstenue^^

Le soir, nous rejoindrons un groupe pour admirer une partie de pétanque, l'un des rares faits qui témoigne de la présence des français dans ce pays, il n'y a pas si longtemps que ça... Une vraie démonstration. Je défie tout bon marseillais qui se respecte de se rendre là-bas sans se prendre une dérouillée!

 

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C'est donc tôt le lendemain matin que nous prenons le bateau pour nous rendre dans un petit village de bord de rivière Muang Ngoi. Près de 5heures de trajet, pendant lesquelles nous découvrons alors une région paisible, où des petits village semblent sortir de nulle part, presque inaccessibles car reliés au reste du monde seulement par cette rivière. Nous croiserons sur notre chemin de nombreux troupeaux se baignant pour échapper à la chaleur et tout un groupe d'enfants qui ont décidé de les imiter. Ils sont trop marrants : nus comme des vers, ils défilent la petite dunes de sable à toute allure pour se jeter, se bousculer et s'éclabousser dans l'eau. Ils ont l'air heureux, leurs sourires sont beaux à voir...

 

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Nous voilà donc maintenant à Muang Ngoi, un petit village coupé du monde, qui a su pour l'instant garder son authenticité malgrès les allées et venues des quelques touristes bien renseignés. C'est typiquement le genre de coin que je serai très curieuse de revoir dans une dizaine d'années... Ce petit coin du Laos restera-t-il préservé du tourisme de masse qui existe par exemple dans le voisin thaïlandais?

Bref en tout cas, on a eu un petit coup de coeur pour le charme de ce petit village et la sérénité qui s'en dégage... Le cadre parfait : nous avons trouvé une chambre dans une petite guesthouse qui surplombe la rivière, le petit hamac sur la terrasse, de suite, on se sent bien... Nous n'avions prévu de ne rester qu'une journée ici, mais à peine installés que nous hésitons très sérieusement à prolonger notre séjour. Mais, les départs des barques n'étant pas prévus tous les jours, il nous faut assurer le coup et partir avec celle du lendemain.

 Que cela ne tienne, on va profiter jusqu'au bout la seule journée sur place! Nous partons en balade, nous rendre au lookout du village et découvrir sur le chemin les grottes au milieu de la forêt. Le point de vue est magnifique et nous faisons une belle rencontre : celle du vieux monsieur qui tient l'entrée des grottes. De suite, lui et Flo accrochent, et s'il ne parle pas anglais, on arrive par des mimes à se faire comprendre et sa bonne humeur est communicative. On repart même de notre balade les mains pleines, ce dernier ayant tenu à nous faire gouter le polemos, un espèce de pamplemousse local.

 

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 And now, the photos !!

 

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29 novembre 2012

Baie d'Halong terrestre

 

Un petit coin paisible, plein de charme, la baie d'Halong terrestre a été une parfaite dernière étape pour notre séjour au Vietnam.

Nous suivons encore une fois les conseils de l'ami Jacques et nous dirigeons vers Tam Coc, un tout petit village. Et on nous l'avait tellement recommandé que nous ne pouvions faire autrement que de rester chez Loan le temps de notre séjour. Et nous ne le regrettons pas, Loan a le sens de l'hospitalité dans le sang et est vraiment très sympathique. Elle est originaire du village et essayait de s'en sortir tant bien que mal en travaillant en tant que rameuse dans l'embarcadère de Tam Coc. Elle a eu la chance de tomber sur un couple de français qui l'a pris sous son aille, et grâce à leur petit coup de pouce financier, elle a réussi à s'en sortir, en commençant par ouvrir son propre restaurant. Sa volonté et sa détermination ont fait le reste, elle dirige maintenant une charmante Guesthouse.

Bref, une fois n'est pas coutume, nous avons de nouveau loué un scooter pour faciliter nos déplacements sur place. Nous pouvons tout tranquillement profiter des charmes de cette région qu'on appelle baie d'Halong terrestre par pour rien d'ailleurs : comme sa voisine, on retrouve les mêmes "pics" ou petites montagnes qui ponctuent tout le paysage, la mer en moins.

 

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Nous profitons du temps que nous avons sur place pour visiter les environs : la petite pagode qui a servi de décor au film "Indochine" ; celle en haut d'une montagne, avec une vue imprenable mais qui se mérite car il faut gravir 450 marches en plein soleil pour l'atteindre ; les sites de l'ancienne capitale de Hoa Lu ; la toute nouvelle pagode encore en construction de Bai Dinh, un site impressionnant qui nous a un peu fait penser à la structure de la cité interdite ; et tout simplement les petites ruelles des villages, toujours pleines de vie...

 

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Mais le moment le plus sympa aura sans doute été à Tam Coc même : juste avant la fermeture de la billetterie, nous partons vers l'embarcadère pour une balade de deux heures sur la rivière, dans un cadre magnifique. Et cerise sur le gâteau : on est seul! Pas de rires de coréens, c'est le bruit des rames dans l'eau que nous entendons. Notre rameuse est très gentille, nous passons vraiment un bon moment.

 

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Nou savions que lors de ce genre d'excursion, les rameuses essaient de vendre leurs créations, des broderies, et beaucoup se plaignent de leur insistance. Je sais pas si nous avons eu de la chance mais ça n'a pas été le cas pour nous.
Puis il faut savoir que ces femmes travaillent par roulement, un planning est prévu, elles n'ont donc la possibilité de travailler que 2 ou 3 jours par mois. En une journée, elle font généralement 2 a 3 sorties de deux heures, pendant lesquelles elles rament, parfois sous un soleil de plomb. Leur rémunération : 60.000 dôngs par balade (nb : 1€ = 27.000 dôngs), un peu léger pour subvenir au besoin d'une famille quoi... Tout ça pour dire que c'est avec plaisir que nous lui avons acheté deux nappes, très jolies, ça nous fait un beau souvenir de cet agréable moment.

Place aux photos...

 

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Après cela, c'est un long périple qui nous a attendu : retour sur Hanoi pour prendre un bus de nuit pour Dien Bien Phu (je vous épargne les détails de cette nuit), nous n'avons pas le choix que de rester sur place une journée pour attendre le bus qui partira le lendemain matin à 5h30 du matin direction notre prochaine destination : le Laos! RAS sur Dien Bien Phu, la ville n'a pas de trop grand intérêt et a part notre rencontre avec trois parisiens qui font le tour de l'Asie en vélo avec pour règle d'or "pas d'hotel!" (Et ils s'y tiennent, s'ils ne peuvent se faire accueillir par des locaux pour la nuit, ils vont préférer dormir dans la rue en faisant des roulements pour surveiller leurs affaires plutôt que de céder à la tentation!), et notre passage devant un restaurant dont la spécialité est le chien (avec une belle photo de berger allemand en illustration), il ne s'est rien passé de mémorable.

Bon nous n'aurons pas tenu notre objectif : nous sommes rentrés depuis plus d'un mois et demi et nous avons toujours un mois d'histoires de retard à vous raconter... Tout cela paraît déjà très loin et tout le monde n'en saisira pas forcément l'intérêt, mais on continuera quand même ce blog, surtout pour nous mais pour ceux que ça intéresse aussi... Affaire a suivre donc!

 

17 novembre 2012

Les chutes d'eau de Ban Gioc

 

Après la réussite du tour en moto au nord de la région de Ha Giang, nous ne pouvions que remettre ça, cette fois pour nous rendre vers les chutes d’eau de Ban Gioc, à une centaine de kilomètres de la ville de Cao Bang.

 

Et encore une fois, le transport avec le bus local est toute une histoire, cette fois, on a choppé le pompon ! Laissez-moi vous planter le décor : départ de Ha Giang pour Cao Bang à 6h du matin pour un trajet de 8/9 heures. A 8h30, nous sommes encore à Ha Giang : forcément, charger l’équivalent d’un appartement entier sur le toit d’un bus, ça prend du temps. On est pas forcément mieux lotis à l’intérieur… Il semblent qu’ici les bus jouent le rôle de la poste, non seulement il ne reste plus aucune place assise, mais il y aussi des marchandises de partout qui seront distribuée tout le long du voyage, un vietnamien est même obligé de passer tout le voyage avec une disqueuse sur les genoux ! On se sent un peu à l’étroit quoi…

Puis c’est là qu’ils sont forts les viets… Quand je finissais par me rassurer en me disant que là au moins on avait atteint le stade où il était tout simplement impossible de faire rentrer quoi que ce soit de plus dans le bus, ben eux ils vont jusqu’à défier les lois de la physiques et faire monter 5 personnes de plus si il y a besoin !

Chaque virage semblait être le dernier qu’allait pouvoir supporter notre bus, et à chaque fois j’avais peur que notre hauteur et notre poids nous fasse nous renverser, mais enfin, on est arrivé jusqu’au bout.

Un trajet bien authentique, long, très long (nous sommes arrivés à 18h45 !), mais qui a le mérite de nous avoir fait passé par des petites routes bien charmantes, les paysages étaient sympas.

 

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C'est donc sains et saufs que nous arrivons à Cao Bang. Une ville bien étrange... Elle regorge d'hôtels et a un nombre impressionnant de karaokés mais il est très difficile de trouver un endroit où manger un bout...

 

Quoi qu'il en soit nous partons le lendemain pour à nouveau flirter avec la frontière chinoise, direction les chutes d'eau de Cao Bang. Lors de nos virées moto, le voyage compte autant que la destination, et entre la traversée de petits villages, de rizières plates et d'un marché local, on est servi. Mais le meilleur reste à venir : les chutes d'eau sont les plus belles que nous avons pu voir depuis qu'on est parti (et c'est pas peu dire, il y en a partout en Australie!). Très impressionnantes, se déversant sur trois étages différents, c'est vraiment beau.

 

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Les chutes jouent le rôle de frontière naturelle entre le Vietnam et la Chine. Il était d'ailleurs assez marrant de voir comment chaque pays gère "son côté" des chutes : quand le côté chinois et tout emménagé, avec un petit chemin bitumé menant au pied des chutes, des bateaux tout beaux avec gilets de sauvetages, côté viet... Ben il y a rien^^ Pas de gilet, pas de petit chemin et encore moins des hôtels. Mais du coup, pas de car de touristes non plus... On était pas plus mal de notre côté finalement =)

Il y a bien un mystère que nous n'avons pu résoudre : les hommes pêchant en plein milieu des chutes, au bord du premier étage au milieu du courant, ils sont chinois ou vietnamiens?

 

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Un étape bien sympathique donc, et qui marque la fin de notre périple dans le nord du pays...

 

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15 novembre 2012

Ha Giang, boucle en moto dans les territoires des H'mongs noirs

 


Dès le lendemain de notre petit trek avec la très agréable Mi, nous enchaînons direct pour la prochaine étape de notre périple, allez, on remet le bus local, direction Ha Giang et les hautes montagnes de l'est. L'idée : faire une boucle dans les montagnes de trois jours.

Dès notre arrivée, nous comprenons l'ambiance dans laquelle nous allons baigner dans les jours à venir. Ici, pas de touristes, donc pas d'anglais. Ca commence dès le restaurant, heureusement qu'on se débrouille pas mal en mimes^^
La moindre chose que nous voulons entreprendre est un challenge, et google translator devient mon meilleur ami pour la suite, tant pour communiquer avec la réceptionniste de notre hôtel que pour acheter les tickets de bus de notre prochaine étape à la gare routière.

Le seul anglophone de la ville se trouve être Mr Nam, le seul loueur de moto.  Heureusement, la tâche aurait pu être bien plus compliquée sinon!

 

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Nous partons donc le lendemain matin, au programme, Ha Giang - Dong Van, soit 150 kms!
Petit stress en traversant la ville, c'est qu'ici il est officiellement interdit aux touristes de conduire. Officieusement, dans tous les endroits à potentiel touristique, on trouve un loueur qui fait son business qu'avec des touristes. Et ils ont pas l'air de s'en faire, selon eux, les flics ne diront sans doute rien, s'il nous font signe de s'arrêter nous avons pour conseil de faire comme si on avait pas vu et de tracer, et si par malchance on cherche à nous stopper, ça irait pas plus loin car de toutes façon ils ne parlent pas anglais, et jouer les ignorants nous sortira de la situation... Ok, ma foi pourquoi pas. Et l'hasard fait que la seule fois où nous croisons la police, c'est lors de nos premiers 10 kilomètres, on a droit à un "oh!" sans doute pour que nous nous mettions sur le côté de la route, mais en élèves sérieux nous faisons comme si de rien, et ma foi c'est vrai, on les intéresse pas tant que ça, personne ne part à notre recherche.

Mais, en grands malins que nous sommes, ceci n'était qu'au final un faux départ : nous avons oublié nos passeports a l'hôtel. Très mauvaise idée, ils sont indispensables dans les zones frontalières avec la Chine. Demi-tour, avec un petit détour en prime pour ne pas tenter le diable et ne pas repasser devant nos amis les policiers. Cette fois ça y est, on est prêts!

 

Et là, nous voilà partis pour trois jours de pure folie… On en a pris plein les yeux, les paysages qu’on a pu traverser sont magnifiques. La route n’était pas toujours en bon état, il fallait souvent faire avec les nids de poule, les grandes montées et gros virages, les camions qui te doublent et t’aspergent de poussière au passage, ton dos et ton fessier qui en peuvent plus à la fin de la journée… Mais malgré tout ça, on ne regrette pas une seule seconde tellement c’est magique. Notre meilleure étape au Vietnam, et de loin.

 

D’un col de montagne à la vallée qui suit une rivière ; en passant par le village de Lung Cu, le plus au nord du pays, juste à la frontière chinoise ; la traversée de petits hameaux de campagne où nous pouvons apercevoir d’attendrissants moments de vie ; ces rizières, sur des terrains toujours plus hauts, toujours plus pentus, qui semblent presque inaccessibles ; et ces montagnes de roche noire en forme de pics qui rajoute un aspect sauvage au lieu… Cette virée en moto est décidemment inoubliable. Le temps est en plus de la partie, nous avons droit à une belle journée ensoleillée et à une journée plus grise, un peu brumeuse ce qui donne un côté mystique à ce qui nous entoure…

 

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Nous croisons quasiment aucune tête blanche lors de ces trois jours, il semble que nous soyons les seuls touristes dans les environs ! Nous croisons en revanche beaucoup de locaux et beaucoup d’ethnies, et nous avons droit à de beaux sourires sur notre passage. C’est à ce moment-là que nous remarquons une particularité du fonctionnement de la famille ici : dans les montagnes vietnamiennes, les femmes bossent et les hommes… ben on sait pas trop ! Mais le fait est que ce ne sont qu’exclusivement des femmes, des fois avec bébé sur le dos, que nous voyons se plier en 4 dans les champs ou sur le bord de la route, chargées de toute leur récolte de la journée… Elles en sont admirables de courage. De la mamie de 90 ans à la petite fille de 3 ans… Mais en contre-partie, nous avons appris un peu plus tard que ce sont elles aussi qui gère les finances de la famille.

 

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Nous croisons aussi beaucoup d’enfants au bord de la route. Ils sont souvent seuls et semblent n’appartenir à personne… Ils ont souvent 10 ans maximum et jouent au bord des rizières. Certains sont tout bonnement nus comme des vers et s’amusent dans la boue quand d’autres aident maman dans les champs. Et à chaque fois, on a droit à un grand sourire qui illumine leur visage quand nous nous arrêtons pour essayer d’échanger quelques mots avec eux, ls sont trop beaux…

 

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Au final, il est assez difficile de rendre justice à ce que nous avons vécu pendant ces trois jours... Peut-être que les photos parleront d'elles-mêmes?!

 

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2 novembre 2012

Bac Ha et Sapa, ou nos premieres rencontres avec les minorités...

 

L'aventure commence avant même d'être sur place!

De retour de notre excursion sur la baie d'Halong, nous disposons d'une journée pour se balader dans Hanoï avant de nous diriger vers le nord-ouest du Vietnam, très réputé pour ses marchés locaux et ses treks dans les montagnes. Nous vérifions donc en arrivant si notre train de nuit est bien réservé comme prévu pour le lendemain soir. Réponse de notre hotel : "no problem, ticket tomorow morning!" Bon b tomorrow morning ce sera alors. Sauf que le dit-morning, on passe à "at 5pm, 5pm". Ma foi pour ce que ça nous change, on les récupèrera à 17h alors...

Pour une fois ponctuelle, je suis pile à 17h au bureau prête à recevoir nos billets, pendant que Flo faisait quelques courses en prévision de cette longue nuit qui nous attend. Et là, on m'annonce tout sourire que finalement, la gare est venue pour rembourser les billets car les trains de partent plus... Mouais... Une rapide vérification aux agences de tourisme autour me prouve bien ce que je pensais : les trains partent bien, mais c'est juste qu'ils sont complets...

 

Encore une fois on a bien la preuve qu'on ne peut être sûrs de rien au Vietnam!! Du coup on a pas le choix : on doit se tourner vers le bus de nuit. Et quelle nuit!! Surtout ne pas en parler à Flo, il ne s'en est toujours pas remis^^ Histoire de vous décrire le cadre : musique thaïlandaise à fond la caisse tout le long du trajet, des couchettes de taille vietnamienne, soit 1m75 grand max (pas vraiment un gros problème pour moi, mais Flo lui a dû jouer les cortonsionistes...), et si vous rajoutez à ça le style de conduite à la viet (klaxons, grandes accélérations pour doubler en plein virage, freinages en urgence au dernier moment...), vous imaginez assez facilement la nuit que nous avons passée!

Nous arrivons à la gare routière de Lao Caï pas vraiment au mieux de notre forme... Si bien que lorsque nous nous faisons alpaguer par tous les chauffeurs de bus pour nous rendre à Bac Ha, notre esprit pas bien réveillé nous amène à conclure la plus mauvaise transaction que nous ayons faite jusqu'à présent : alors que nous avions réussi à avoir un prix de 200.000 dongs pour 2, nous négocions ensuite pour un groupe de 6 la belle somme de 900.000 dongs! On vous laisse faire le calcul...

 

Bac Ha et ses marchés ethniques :

 

Tant bien que mal, nous arrivons à bon port,  dans la banale ville de Bac Ha. Nous n'avons  pas vraiment le temps de nous poser, le but de toute cette galère est en effet de pouvoir assister au marché du samedi matin des H'mongs fleurs dans la ville Can Cau, un peu plus au nord.

On dépose rapidement les valises pour de suite louer un scooter et découvrir ce fameux marché. Et alors, il fallait avoir envie d'y aller!! La route est complètement défoncée, et la petite pluie incessante rajoute une belle bouillasse qui n'arrange rien. Nous nous retrouvons d'ailleurs bloqués une vingtaine de minutes à attendre que des travaux finissent de faire exploser un petit pend de montagne, sans que ce soit vraiment annoncé avant, mais personne n'a l'air plus choqué que ça...^^

Je n'ai malheureusement pas de photos à vous montrer pour illustrer ce moment, elles sont pour l'instant prisonnières d'une de mes cartes mémoire qui rechigne à les libérer...

 

Quoi qu'il en soit, une fois arrivés sur place, nous nous rendons compte que ça valait franchement le coup... Nous sommes quasiment les seuls "blancs", à flâner au milieu de tous ces locaux. Les femmes sont particulièrement belles, dans leurs impressionnants costumes traditionnels hauts en couleur. C'est le rendez-vous hebdomadaire à ne pas louper pour ces familles, qui viennent ici pour vendre leur petite production et acheter le nécessaire pour la semaine à venir. Les plus chanceux d'un côté avec leur scooter qu'ils chargent autant qu'ils le peuvent, de légumes, volailles ou même porcs, et les autres qui repartent, à pied, pour marcher les quelques kilomètres qui les séparent de leur petite maison, courbés par toutes les marchandises qu'ils transportent sur le dos...

 

 

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Un moment de vie bien authentique, dont nous essayons de profiter en nous faisant les plus discrets possible. Nous mangeons toutefois sur place, sans trop savoir à quoi nous attendre... On nous sert une soupe pleine d'épices et de saveurs, un vrai régal!

 

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Nous rentrons ensuite à l'hôtel, non sans faire un détour pour s'imprégner des environs, et malgré le temps brumeux et la route plus que cabossée, les paysages sont magnifiques...

Le lendemain a lieu le marché de Bac Ha. Beaucoup plus connu, ce qui lui fait perdre en authenticité, le nombre de touristes étant beauuuucoup plus important. Si la météo avait été meilleure et n'avait pas empiré l'état de la route, nous avions prévu d'aller au marché de Simacaï, similaire à celui fait la veille. Pour autant, celui de Bac Ha reste un marché de minorité, et les touristes se fondent dans la foule locale.

Puis pour le coup, ce marché est un peu plus vivant. Après les stands de broderie, la zone alimentaire avec les étals de viande, nous arrivons à l'arrière du marché, où toutes les transactions animales ont lieu. Il y a le coin des buffles, celui des vaches, porcs, poules, oies... chiens et chats! En bons européens que nous sommes, nous essayons de nous rassurer en nous disant que les petits chiots ou chattons à vendre ne pouvaient quand même pas être destinés à être cuisinés le soir même, et n'essairons pas de creuser plus loin la question...

 

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Sapa et ses tecks dans les montagnes :

 

Après le marché de Bac Ha, nous partons dans l’après-midi dans la ville voisine de Sapa. Encore une fois, la route en mauvais état ne cesse de monter, beaucoup de virages, il nous tarde d’arriver !

Et une fois sur place, nous sommes un peu déçus de ce que nous trouvons ici, nous nous attendions à une petite ville  de montagne, c’est en fait hyper touristique ici… La ville n’est qu’hôtels, boutiques de souvenirs, restaurants avec nourriture occidentale et agences de tourisme. L’idée de faire un teck ici ne nous séduit plus vraiment, si c’est pour suivre une « autoroute » empruntée par tout le monde, à quoi bon…

La moto a de suite notre préférence : pour les deux jours à venir, nous nous débrouillerons pour aller par nous-même dans les petits villages alentours et verrons ce qu’il nous est possible de faire sur place. Et nous avons bien fait !

 

Puis la chance est de notre côté, pas de brume mais un grand soleil nous accompagne. Nous découvrons pour la première les paysages de rizières à étage avec cette belle lumière. La première journée, on se balade dans 3 différents petits villages. Nous improviserons notre repas de midi dans l’un d’eux, en demandant à l’épicière du village si elle acceptait de cuisiner pour nous. Pas d’anglais ici, nous nous faisons comprendre comme nous le pouvons et ma foi, le repas est vraiment bon. Un moment bien agréable partagé avec sa petite fille qu’on a l’air de vraiment intriguer…

 

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Nous nous rendons ensuite dans le village de Ta Phin ou nous rencontrons pour la première fois la communauté des Laos rouges. Nous sentons de suite la différence d’ambiance : ici, on sait qu’il y a des touristes dans le coin et que ça peut nous être profitable. A peine le moteur de notre scooter éteint que nous sommes entourés de près d’une dizaine de bonnes femmes, toutes baragouinant l’anglais, et qui insistent pour nous accompagner lors de notre balade. Pas très à l’aise, c’est donc avec 5 femmes à nos talons que nous nous aventurons dans le village. Et très vite on comprend pourquoi, alors que je discute avec trois d’entre elles, une me dit : « Don’t worry, you don’t have to buy from everybody. You buy for the three of us and your friend for the two of them ». Ben voyons!

On est de moins en moins à l’aise… On sait bien que les gens sont très pauvres ici, et que la vente de leurs produits n’en va pas de leur survie mais pas loin… Difficile de savoir quoi faire ni comment s’en sortir. Nous faisons comprendre que nous n’avons pas l’intention d’acheter de broderie mais proposons à une jeune maman d’acheter du lait pour son bébé. Pas vraiment un franc succès, ce qui l’intéresse est plutôt de l’ordre de « Buy from me »…

 

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Le lendemain, nous partons vers le village de Ta Van, déterminés cette fois à trouver une guide locale pour nous faire faire une petite balade. Nous y parvenons sans difficultés et rencontrons Mi, qui commence par nous amener chez elle pour un petit repas. Sa maison est perchée dans la montagne, plutôt grande et étonnamment propre, bien que son sol soit fait de simple terre. Ici aussi on a vite assimilé l’intérêt du tourisme, elle a l’habitude de faire faire ce genre de tour et son mari est en train d’agrandir la maison pour même recevoir du monde pour la nuit. Le repas est simple mais bon, et même ici, nous avons droit en digestif au fameux alcool de riz, tant redouté. J’arrive tant bien que mal à y échapper mais Flo se laisse « tenter ». Elle le boit comme du petit lait, ça me dépasse tellement je trouve le goût… imbuvable…

Nous partons ensuite pour une bien sympathique balade en traversant rizières, forêts de bambous et petites habitations. Mi profite du trajet pour nous parler de son histoire et partager avec nous la culture de son village, ce que nous apprécions particulièrement.

 

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Au final, cette étape de notre périple nous aura beaucoup étonnés car nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Mais nous sommes surtout plus que motivés pour ce qui nous attend pour la suite : notre boucle en moto pendant trois jours dans le territoire reculé des h’mongs noirs. Affaire à suivre !

Mais avant ça, photos !

     

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29 octobre 2012

Halong Bay

 

Incontournable ici, il est pour tout le monde impensable de se balader dans le nord du Vietnam sans faire le petit détour vers la baie d’Halong pour y faire une petite croisière. Tellement incontournable d’ailleurs que les tours organisés se sont multipliés, et il est difficile depuis Hanoi de trouver autre chose que des excursions sur de gros bateaux qui se suivent tout le long du trajet, font les mêmes arrêts…

 

On n’est pas vraiment convaincu par cette option, on préfère tester une alternative, beaucoup plus séduisante à notre goût : nous nous rendons par nous-même sur l’île de Cat Ba et essaierons sur place de trouver deux personnes partantes pour partager avec nous les frais d’une petite jonque privée sur deux jours. Car qui dit jonque privée, dit liberté d’itinéraire et possibilité d’éviter le monde !

 

Et le scénario s’est déroulé à merveille. Sur le trajet pour l’île, nous rencontrons Sarah et Mathiew, un couple de canadiens qui donnent actuellement des cours d’anglais en Chine. Très sympas, le courant passe vite et ils sont de suite emballés par notre proposition. Dès notre arrivée sur l’île, c’est donc à 4 que nous retrouvons M. Tuan, le propriétaire de la jonque. Après négociation, la décision est prise, nous partons le lendemain pour deux jours et une nuit à voguer dans la baie de Lan Ha et la baie d’Halong.

 

Mais avant ça, nous profitons de l’après-midi pour faire quelque chose qu’il nous tardait de faire depuis un bon bout de temps : louer un scooter et partir en vadrouille où bon nous semble, à la découverte des environs. Et on n’est pas déçus, l’île est vraiment belle. C’est en deux roues que nous découvrons le monde rural du Vietnam : nous passons à travers de nos premiers paysages de rizières, traversons nos premiers villages de campagnes…On se régale !

 

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Le soir même, nous faisons la rencontre d’une famille de suisse. Nous qui pensions être un peu des aventuriers avec notre année de vadrouille, disons que pour le coup on s’est bien fait remettre à notre place… Le couple, Laure et Frédo, a démissionné pour prendre une année entière avec leurs enfants, Léon et Eugénie,  5 et 3 ans, et voyager de Pékin à Sydney, soit plus de 15.000 kms…. A vélo !! Un projet admirable et bien impressionnant mais on le leur laisse sans regret car ça n’a quand même pas l’air facile tous les jours !

 

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Pour notre premier jour sur la jonque, nous sommes plus que chanceux, le soleil n’a pas manqué le rendez-vous et illumine la baie et ses reliefs karstiques.  C’est beau, apaisant. Nous passons des petites plages désertes,  et quelques petits villages flottants. Tout est adapté pour la vie sur l’eau, même les chiens y trouvent leur compte !

Nous apercevons parfois les gros bateaux stoppés au même endroit, nous apprécions d’autant plus nos arrêts baignades et pêche, loin de toute cette agitation. L’après-midi passe vite, nous passons de bons moments avec Sarah, Mathiew et les deux membres de l’équipage.

 

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Après avoir trouvé un petit coin tranquille où passer la nuit, nous profitons de la soirée tous les 6 ensembles autour d’un bon repas. Petit à petit, le mélange bière, vin et alcool de riz aident à dépasser la barrière de la langue et de la culture. Le petit mal de tête du lendemain nous prévient pour la suite : consommer avec modération toute spécialité locale contenue dans une innocente petite bouteille en plastique^^

Nous nous levons le lendemain matin avec un temps pluvieux et très brumeux. Les paysages qui nous entourent prennent un tout nouvel aspect, ça reste très charmant. La pluie a quand même finalement eut raison de nous, nous écourtons notre balade en jonque pour retourner sur la terre ferme de la capitale.

 

En photos...

 

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21 octobre 2012

Hanoï

 

L’arrivée à Hanoï… Comment dire…

Après les deux semaines super faciles en Malaisie en matière d’adaptation, on s’est pris une belle claque en arrivant ici, sans qu’on l’ait vraiment anticipé !!

La presque nuit blanche pour arriver n’y est sans doute pas pour rien. Puis histoire que ce soit plus sympa, on débarque sans le savoir en plein week-end du festival de la mi-automne. Certaines rues sont fermées à la circulation, la confusion et une certaine animation s’ajoutent au joyeux bordel habituel…

 

Et quand je dis joyeux bordel ce n’est pas peu dire ! Ca klaxonne de partout, les scooters sortent de nulle part, dans le bon sens ou à contre-sens, peu importe, les trottoirs sont tellement encombrés que tu te retrouves à marcher sur la route à essayer de te frayer un chemin entre tout le monde… On comprend vite que pour s’en sortir ici, c’est la loi du plus fort ! Il ne faut pas se poser de question : tu fonces !

 

Bref entre ça, le bruit tout autour de nous, et les viets qui te harcellent de partout pour que tu rentres dans leur boutique, prennes leur mototaxi, ou restes dans leur hôtel, on dira que il y a plus tranquille comme départ !

 

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Ca nous donne le ton pour les jours à venir dans la capitale. Nos quelques recherches sur internet nous avaient prévenus : à Hanoi, les viets voient les touristes comme des porte-monnaie ambulants et chercheront à l’arnaquer par tous les moyens. Ca va du chauffeur de taxi qui aura trafiqué son compteur pour te faire payer le triple du prix de la course, aux restaurants et cafés qui possèdent deux menus différents, celui pour les locaux, et celui pour toi, touriste (inutile de préciser que la seule différence est bien sûr au niveau des prix…), aux vendeurs des boutiques qui discutent 5 minutes entre eux pour se mettre d’accord sur le prix qu’ils vont essayer de te faire payer pour leur produit…

 

Nous nous faisons d’ailleurs rapidement avoir… A Hanoi comme dans chaque grande ville du nord du Vietnam d’ailleurs, on trouve partout des petites vendeuses ambulantes au chapeau conique qui transportent leur marchandise dans des paniers sur leur dos. Certaines d’entre elles ne cherchent pas le moins du monde à vendre leurs produit, l’objectif est tout autre : accoster avec le sourire un touriste, en deux secondes lui mettre le chapeau sur la tête et les paniers sur le dos. Et la toute la mascarade commence : si tu prends une photo, elle te fera un scandale et ne te lâchera pas tant que tu ne lui auras pas donné des sous. Et elles n’ont pas froid aux yeux pour la somme à te réclamer^^ Et là, pas le choix, pour t’en débarrasser, tu payes (pas le montant demandé bien sûr !). Il vaut mieux avoir du petit change : ça n’a pas été notre cas mais nous avons entendu des histoires où si tu n’as pas de monnaie et leur tend un gros billet en attendant le change, elles l’arrachent des mains et disparaissent en deux secondes !

Bref, peu importe, voilà la belle photo :

 

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C’est un peu la panique du coup pour cette première journée. A chaque fois qu’on doit payer quelque chose, on a toujours la désagréable sensation qu’on est en train de se faire avoir. On dépasse vite ça par la suite une fois les repères pris, mais faut pouvoir s’accrocher !

J’espère ne pas dresser un tableau qui semble trop noir, car s’il est vrai que toutes ces choses arrivent il ne faut pas généraliser, tout le monde n’est pas comme ça, loin de ça ! Ça peut être déstabilisant au début, mais on dépasse vite pour profiter de tout ce que la ville a à offrir.

 

 

Puis il nous faut vite penser à autre chose : ok on est au Vietnam, mais qu’est-ce qu’on va bien y faire pendant trois semaines ?! Nous avons alors la chance de rencontrer via un forum de voyages, Jacques, authentique soixante-huitard qui semble avoir vécu plusieurs vies à lui tout seul. Aujourd’hui retraité expatrié, il vit depuis 5 ans au Vietnam. Vrai passionné, il connait le nord du pays comme sa poche et nous propose de le retrouver pour nous aider à construire notre itinéraire, selon notre budget et nos envies.

Il nous a donné des conseils très précieux, et grâce à lui, nous venons de vivre trois semaines de folie, entre incontournables et sorties hors des sentiers battus. Mais nous reviendrons plus tard sur tout ça…

 

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L’itinéraire définit, nous profitons de la ville et surtout de son ancien quartier. Chaque petite rue à sa spécialité : on trouve la rue des jouets, la rue du café, la rue des lunettes, la rue des fleurs… C’est plein de vie, vraiment sympa de se balader par ici. Toutes les maisonnettes sont faites de la même façon : pas plus de trois mètres de larges, elles sont par contre très hautes et très profondes. Le rez-de-chaussée a la triple fonction de boutique / salon / garage à scooter.

 

Le soir, nous nous baladons autour du lac Hoàn Kièm, dans le centre-ville. On se fait de suite accoster par une maman et sa petite fille, Lou, pour qu’on les prenne en photo, avec notre appareil… Bizarre comme approche, mais pourquoi pas ? Pour nous remercier, on est invité à partager avec elles et leurs amis l’apéro d’anniversaire de la petite, pour ses trois ans. Un vrai festin : des concombres, des pipas, un beau gâteau de pâtissier au chocolat et… du poisson séché ! Drôle de combinaison… Ca nous donne l’occasion de gouter le fameux poissons que nous avons croisé dans plusieurs pays depuis notre départ sans jamais oser s’en approcher tant l’odeur nous répugne… Ben disons simplifier que ça a le gout de l’odeur^^

 

Quand on ne se baladait pas autour du lac, c'est qu'on s'était laissé tenter par le spectacle traditionnel de marionnettes sur eau du théâtre de la ville. Très kitch, mais on passe quand même une agréable soirée. Nous retrouvons ensuite Jacques pour partager un repas ensemble dans l'un de ses restos préférés : "Little Hanoï", une bien bonne adresse.

 

Au bout de quelques jours, on sent déjà que le pays nous réserve plein de surprises et il nous tarde de passer à la suite...

 

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20 octobre 2012

Kuala Lumpur, le retour !

 

Un peu moins de deux semaines après notre arrivée dans le pays, retour à la case départ, nous voilà  de nouveau à Kuala Lumpur.
De quoi en profiter pour visiter ce que nous n'avions pas pu voir la première fois.


Nous filons donc vers le site des Bathu Caves pour l'après-midi. Ce temple hindou a été construit dans les hauteurs et à l'intérieur d'une montagne, c'est vraiment joli. Au pied du très long escalier se dresse une immense statue dorée d'un dieu hindou, la plus grande d'Asie parait-il... Très impressionnante!
Mais ce qui attire plus facilement l'œil de tout le monde ici, et c'est sans doute dommage, ce sont les dizaines de macaques qui s'agitent tout autour du temple. Pas timides pour deux sous, ils se laissent volontiers approcher pour si peu que tu aies quelque chose à leur donner à manger, sinon tu n'es pas vraiment digne d'intérêt... En tout cas il faut savoir se méfier car ce sont d'agiles voleurs!!

 

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Notre retour sur la capitale coïncide avec le festival des lanternes. Le programme de la soirée à l'air rigolo, nous partons donc y faire un tour.
Les festivités commencent avec un concours de vitesse de manger de gâteau. Le concours n'aura pas duré 2 minutes, un professionnel du domaine ayant avalé le "moon cake" en un éclair. Drôle de passe-temps!
Je réussi ensuite à trainer Flo dans l'atelier de confection de lanternes et la parade qui s'en suit. La soirée se termine ensuite avec un spectacle de danse chinoise, vraiment sympa.
On a bien fait d'aller y faire un tour, ça nous a valu une agréable soirée!

Mais nous gardons le meilleur la fin, direction les tours Patronas pour notre dernière soirée, histoire de finir en beauté. De nuit elles sont vraiment impressionnantes, ça en jette...

 

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Pour les photos....

 

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Nous profitons un bon moment sur place car pour le coup nous ne sommes pas pressés, une bien longue nuit nous attend... Notre avion décolle à 6h du matin, il nous faut donc être à l'aéroport à 4h, donc prendre le bus depuis le centre-ville à 3h, donc quitter l'hôtel à 2h30...
Et oui, le Vietnam, ça se mérite!!

Ces deux semaines en Malaisie aurait vraiment été intéressantes. Nous ne revenons pas d'ici avec plein d'étoiles dans les yeux comme pour la Thaïlande : on ne se rappellera pas tellement des lieux visités, c'est surtout les rencontres qui nous ont marqués ici. Le contact à toujours été très facile, les gens sont tout bonnement adorables...

Puis la Malaisie est un pays qui donne matière à penser! Les gens ont beau être d'origine différente (beaucoup de malays, chinois et indiens), pratiquer une religion différente (hindous, musulmans, catholiques, religion chinoise, bouddhisme...), tout le monde vit pour autant en totale harmonie, dans le respect de l'autre. Une mosquée peut se trouver juste à côté d'une église sans que ça ne pose de problème à personne.
Le plus beau témoignage de tolérance qu'il m'ait été donné de voir, un pays bien inspirant cette Malaisie!

 

 

8 octobre 2012

Le nord de la Malaisie

 

Après cette petite excursion dans l'île de Tioman, nous avons décidé de nous diriger vers le nord du pays.

Nous partons d'abord vers deux villes faisant parties des deux états musulmans les plus conservateurs du pays, puis vers la grande ville historique, Georgetown, très riche au niveau culturel.

 

KUALA TERRANGANU :

La ville de Kuala Terangganu n'aura pas été l'un de nos coups de coeur, mais entre le marché de fruits et légumes, le front de mer et les palais à visiter, on a eu de quoi bien occuper notre journée.

Mais avant tout, ça aura été l'occasion d'approcher d'un peu plus près la religion musulmane, qui nous semblait un peu difficile d'accès, mais qui s'avère être ici très ouverte, et ça a été très intéressant de pouvoir avoir ce petit aperçu.

Puis nous avons définitivement compris qu'il était cause perdue de se fier aux bus locaux en Malaisie!!
Entre les bus que nous attendons mais qui ne passent jamais, ceux qui ne s'arrêtent pas aux bons endroits... Il y a de quoi s'arracher les cheveux!
Le summum a dû être au retour de notre excursion vers la mosquée de Crystal de la ville (très jolie d'ailleurs^^) : nous attendons le bus, qui forcément n'est pas à l'heure, que nous voyons d'un coup au loin passer à fond sans s 'arrêter... C'est con, c'était le dernier pour rentrer en ville!! Heureusement, ayant vu la scène, un agent de sécurité monte sur son scooter en deux secondes, sprinte pour rattraper le bus et l'obliger à faire demi-tour pour nous prendre! On a eu de la chance sur le coup, mais je vous laisse imaginer l'accueil glacial que nous a fait le chauffeur en montant...

 

 

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KOTA BARHU :

C'est à Kota Barhu que nous goutons pour de bon aux joies de la saison : les violentes pluies, qui apparaissent sans prévenir!

Bien heureusement, la pluie nous a épargnés en soirée, de quoi laisser nos papilles se régaler dans le marché de nuit de la ville... On retrouve les petits stands variés de nourriture en tout genre comme en Thailande, l'ambiance en moins. Brochettes de poulet, des bananes frites, des patisseries locales, et même du riz bleu, on avait envie de tout gouter! Si bien qu'on n'a pas pu resister à l'envie d'y retourner le lendemain^^

 

 

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Nous retenons aussi notre passage au centre culturel de la ville, qui présente de nombreuses coutumes traditionnelles. On nous initie ainsi à la construction des cerf-volants, nous aprenons le jeu familial du Congkak (équivalent de l'awalé africain), et admirons les démonstrations du Silat, l'art martial local. Une façon bien sympatique d'occuper un après-midi pluvieux!

 

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PENANG :

Après les deux précédentes étapes, certes sympathiques mais pas inoubliables non plus, il nous tardait d'arriver à Penang pour découvrir les richesses de la ville de Georgetown mais surtout pour pouvoir louer un scooter et arpenter la région comme bon nous semble.

Raté, c'était sans compter les caprices de la météo... Notre plan excursion en scooter tombe à l'eau (c'est le cas de le dire...), nous n'avons pas d'autre choix que de nous fier aux bus locaux! Heureusement on s'est plutôt bien dépatouillé cette fois.

 

C'est qu'entre temple thailandais, temple birman, temple hindou où nous avons pu assister à la cérémonie dédiée aux femmes, le "moine" chinois entrant en transe dans un temple... nous avions bien de quoi nous occuper. Et à chaque fois comme partout en Malaisie, nous pouvons partager des moments avec les personnes sur place pour comprendre et échanger sur leurs coutumes, leur façon de vivre...

Une telle ouverture d'esprit, une telle tolérance reignent dans ce pays, c'est assez fascinant.

 

 

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Place aux photos!

 

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28 septembre 2012

Pulau Tioman

 

La Malaisie est très connue pour ses îles paradisiaques : il nous faut en inclure une dans notre itinéraire!
Nous nous décidons alors pour Pulau Tioman car c'est la seule île qui nous permet de combiner plage, snorkeling, balade dans la jungle et une faune variée!

Nous sommes restés 3 jours à Juara, sur la côte est de l'ile, beaucoup plus authentique et moins touristique que toutes les autres plages de l'ouest.

Nous n'avons pas retrouvé les paysages sublimes de Thaïlande, mais enfin on avait pas non plus de quoi se plaindre... Voilà le cadre : logés dans un petit chalet au bord de la plage, un hamac à notre disposition, le spot de snorkeling juste à côté... Le pied!
Du coup notre programme quotidien tournait toujours autour des mêmes activités : baignade, verre en terrasse, snorkeling, siesta dans le hamac et balade dans la jungle.

 

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Concernant les balades d'ailleurs, il fallait être motivé : avec la chaleur et l'humidité ambiante, faire un treck dans la jungle peut rapidement donner les mêmes effets que faire un jogging dans un hamam... Heureusement, à chaque fois on arrivait aux pieds de petites chutes d'eau rafraîchissantes!

 

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Encore une fois, les rencontres que nous avons fait sur place ont été très marquantes. Sauf que cette fois il s'agit de rencontres... animales! On a eu la chance de voir des macaques dans leur environnement naturel. Mais nous avons pu aussi en approcher de près car l'un des habitants du village en a recueilli deux qui ne peuvent plus survivre par eux-mêmes en liberté. C'est super rigolo de les voir de si près! Trop près? Peut-être parce qu'ils ne sont pas tout le temps très commodes!
Flo me prenait en photo avec l'un des singes qui avait entrepris de fouiller dans les poils de mes jambes (comme les singes se font des fois entre eux). Assez désemparé de pas trouver de poils du tout, il s'est rabattu sur la tong de Flo et se l'est appropriée! Il nous a fallu 20 bonnes grosses minutes pour arriver à la récupérer, après l'aide d'une demoiselle qui a essayé de l'amadouer avec une canette de bière!
Après le bébé kangourou c'est donc un macaque qui s'en est pris à Flo...

 

 



De retour sur la péninsule, nous continuons nos découvertes animales : un iguane et un poisson sauteur bizarre dans la rivière de la ville (rivière qui a plus des allures d'un crade canal du midi...)!

Sans le savoir le timing aura été plutôt bon pour nous : après notre séjour sur l'île, nous aurons le plaisir de découvrir les joies de la saison des pluies et de ses moussons!

Mais on aura le temps de revenir sur ça... Pour l'instant, photos!

 

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