Chiand Rai

Si jusque-là, nous avons pu suivre notre programme comme prévu, nous sommes obligés d’improviser pour la suite du séjour, car la région nord de Bangkok n’est pas encore accessible à cause des inondations…

Plusieurs options s’offrent à nous, et finalement nous décidons de repartir vers le nord du pays qui nous a tellement plu, cette fois direction Chiang Rai.

La ville vaut vraiment le détour (oui je sais, je dis ça pour tous les endroits où nous nous sommes rendus… mais c’est tellement vrai !!). Nous restons 3 jours sur place à occuper nos journées en explorant la ville dans tous les sens, et nos soirées en arpentant les petits marchés nocturnes où Flo testera même un plat typique de là-bas : les criquets grillés !

La visite qui nous a le plus marquée est sans doute celle du temple blanc, un peu en retrait de la ville. Il n’est pas encore terminé mais n’en ai pas moins impressionnant pour autant. Il est d’un style très différent de tous les temples que nous avons pu voir jusqu’à présent : tout blanc (pas étonnant vu son nom…), et très moderne. A l’entrée du temple est représenté l’enfer, le monde perverti dans lequel nous serions en train de vivre : des têtes de mort, des monstres, on trouve même le robot prédator du film…

Le temple en lui-même est censé représenter le paradis. Avec sa blancheur et les petits miroirs dans lesquels se reflète le soleil, c’est pas mal réussi…

Nous n’avons pas pu prendre en photo l’intérieur du temple, mais encore une fois, il est construit dans la même logique : l’enfer dans le mur du fond, et un chemin mène au paradis là où se trouve le bouddha. Ce qui est super intéressant cette fois, c’est comment est représenté l’enfer : on trouve sur la droite le Moyen-Orient, avec Ben-Laden comme guide, les tours jumelles etc., et sur la gauche le monde occidental, avec à sa tête le sieur Bush, mais aussi spider man, Michael Jackson… Apparemment l’idée était de mettre en avant la guerre qui oppose ses deux mondes, des mondes auxquels des pays comme la Thaïlande sont complètement étrangers mais qui en sont pour autant des victimes.

Mais j’aurais beau essayer de vous décrire tout ça du mieux que je peux, les photos parleront sans doute mieux que moi…