L'arrivée en terre promise!

Bon c’était bien gentil tout ça, la vadrouille, la Chine, la Thaïlande et tout et tout mais il nous a bien fallu un jour passé aux choses sérieuses et au but principal de cette année off : l’installation en Australie.

Après ce mois et demi à courir un peu partout et à changer de ville presque tous les jours (oui , je sais, pauvre de nous !), il nous tardait d’arriver à Melbourne pour avoir une situation un peu plus stable et pouvoir enfin dire « ce soir on rentre chez nous ! », au lieu de « allez, rentrons à l’hôtel ! ». Nous étions très enthousiastes à l’idée que notre projet prenne enfin forme.

Rapidement, nous nous sentons bien à Melbourne. La ville a été élue « ville où il fait le plus bon vivre au monde » en 2011, et jusqu’à présent nous n’avons trouvé aucune raison qui pourrait pousser à dire le contraire.

Pour autant, nous descendons vite de notre nuage, et au lieu de profiter de notre arrivée pour découvrir la ville, une sorte de pression s’installe et nous amène à nous  consacrer à notre installation plus rapidement que prévu.

Le premier choc a eu lieu juste après être sorti de l’avion : alors que le séjour en Asie nous a rassurés sur notre niveau d’anglais, nous avons complètement perdu pied en arrivant en Australie. Bordel quel accent !! Le premier australien que nous avons entendu était le chauffeur du bus nous amenant de l’aéroport au centre-ville, le bon australien du bush avec une grosse moustache et un chapeau de shérif, un peu de ce genre :

Impossible de déchiffrer ne serait-ce qu’un mot de ce qu’il nous a dit !!!

A ça s’est en plus ajouté un choc pour notre porte-monnaie : passer de la Thaïlande à l’Australie, forcément, ça fait mal… Nous passons donc des restaurants d’un à trois euros par personne au paquet de 200 grammes de gruyère qui coute 4 euros, d’un hôtel super classe à Bangkok avec jacuzzi dans la chambre pour 50 euros à un lit superposé dans le dortoir d’une auberge de jeunesse pour 65 euros la nuit… Ca pique !

La vie est vraiment chère ici… Après c’est plus que relativisé par le niveau des salaires ! Mais il n’empêche que ça demande un temps d’adaptation…

Du coup, on se bouge, pour faire dès le lendemain de notre arrivée toutes les démarches administratives : ouverture de compte en banque, obtention du Tax File Number (numéro qu’il nous faut pour pouvoir travailler en étant déclaré), détour chez un opérateur mobile pour avoir notre numéro de portable australien, mise à jour de nos CV… Plus que jamais, et contrairement à beaucoup de backpakers, nous souhaitons avoir une situation stable le plus vite possible pour pouvoir profiter ensuite…